Création – Accompagnement – Événements artistiques – Label
Tubulus
Logelloù
10h & 16h – Salle des fêtes (Rostrenen)
Philippe Ollivier : bandonéon, objets du quotidien, accordina, composition, programmation informatique Camille Simon : accueil du public et régie, regard et conseil artistique
Tubulus est une proposition musicale douce qui enveloppe le spectateur dans un bain sonore constitué de plus de 10 haut-parleurs répartis autour et au-dessus le public… L’immersion est totale.
Conçu pour le tout jeune public (à partir de 3 mois / durée de 20 minutes), ce spectacle musical et sonore met en avant l’aspect visuel, le côté ludique de la musique, une relation magique entre le geste et la production de sons, il est constitué de pièces musicales très contrastées les unes par rapport aux autres, autant d’éléments destinés à faciliter la compréhension de ce concert par les plus petits et à le tenir en haleine jusqu’à la fin.
Vous allez faire l’expérience de la musique électroacoustique improvisée en temps réel en produisant des sons avec des objets du quotidien, puis en les transformant et en les spatialisant à l’aide de Logelloop.
Atelier La marmite à sons
Ensemble Nautilis
16h30 – Salle des fêtes (Rostrenen)
À destination des non-musiciens, mené par Christophe Rocher
Vous rêvez de sentir les vibrations d’une contrebasse, de faire glisser vos doigts sur les cordes d’une guitare, ou de vous lâcher derrière une batterie? C’est l’occasion ou jamais : venez vivre une heure d’expérience sonore et participez à un groupe de musique.
Rozenn Talec (chant traditionnel) et Mathilde Chevrel (violoncelle) reprennent des chansons de Filomena Cadoret (1892-1923) couturière et poétesse de langue bretonne de Bonen en Rostrenen. Le chant très sensible nous plonge dans les campagnes Rostrenoises d’avant guerre et le jeu de violoncelle très attentif, offre à ses chansons un subtil paysage sonore.
Deux multi-clarinettistes majeurs en Bretagne rencontrent une des références du chant traditionnel breton pour un concert de contrastes et de dialogues.
Étienne Cabaret et Christophe Rocher se côtoient depuis de nombreuses années. L’idée de créer un répertoire métissé, traversé par les traditions mais aussi par un jazz moderne et libre donne ainsi naissance à une musique hybride qui navigue entre airs dansants et balades mélancoliques, sonorités bretonnes, balkaniques, free, jazz. Créé en 2018, le Duo Cabaret-Rocher a tourné en Chine, en France, en Bretagne en 2019 et sorti en septembre 2020 le CD La marche des lucioles (Musiques Têtues / L’Autre Distribution).
À l’occasion du lancement de l’album « La marche des lucioles », les auteurs ont souhaité associer d’autres artistes issus de divers horizons (photo, vidéo, écrit…) afin d’établir des ponts artistiques entre chacun des onze morceaux de l’album associés à une oeuvre conjointe (texte, film, animation, photographie) qui s’en inspire – voire qui a pu inspirer sa composition. Découvrez le blog
En 2020, ils imaginent aussi une émanation de leur duo et créent l’Octet Cabaret-Rocher, orchestre navigant entre jazz contemporain, improvisé, musiques traditionnelles et grooves, et constitué pour moitié de musiciens de leurs collectifs, Nautilis et Musiques Têtues.
Youenn Lange est devenu une référence dans le chant populaire breton. Sa collaboration avec les Musiques Têtues donne lieu à l’enregistrement d’un album en solo, entièrement a capella :Rod ne’o(Musiques Têtues / L’Autre Distribution). Il chante des chansons du Kreiz Breizh (Centre Bretagne) et de nouvelles gwerz (complaintes) écrites de nos jours. Ce répertoire accorde une place entière à cette forme de chant, épurée et pourtant complexe, bien trop souvent mise à la marge. Son spectacle Rod ne’o se veut moins un hommage ou un objet patrimonial qu’une pulsion de vie pour cette culture et ses gens.
Evolution
Ensemble Sillages
14h30 – St Antoine (Lanrivain) – en partenariat avec Lieux Mouvants
Gonzalo Bustos, direction musicale ; Ingrid Schoenlaub, violoncelle ; Léo Belthoise, violon ; Stéphane Sordet, saxophone ; Jean-Marc Fessard, clarinette ; Sophie Deshayes, flûte ; Vincent Leterme, piano
Imaginé par Gonzalo Bustos, le projet Évolution nous raconte la filiation musicale du début du XXe siècle à aujourd’hui. Ce sera l’un des fils rouges que l’Ensemble Sillages déclinera durant trois saisons. Par le truchement des œuvres choisies, mises en miroir, en résonance ou encore en tension, on verra surgir d’inattendues proximités et on découvrira avec quel bonheur le passé a nourri le présent. Mais comment la jeune génération s’empare-t-elle de tout cet héritage ? Élément de réponse avec Arc aux Six Couleurs de la compositrice française Manon Lepauvre, signataire de pages aussi inspirées que chatoyantes.
Impromptu musical dans les rochers
16h – Gorges de Toul Goulic (Lanrivain)
Venez découvrir le chaos granitique de Toul Goulic en musique !
Concert en trois temps, une rencontre, et deux pièces : Green Meditation, pour plantes, saxophone, clarinette et électronique, Romina Romay – 15′, suivi de Ys I, pour violon et dispositif électronique, Manon Lepauvre – 10′
« Mon intérêt est de créer de la musique à partir des formes dynamiques de vitalité que l’on trouve dans la nature. C’est pourquoi j’appelle ces compositions, sous forme de pièces électro-acoustiques et acoustiques, des partitions graphiques, des installations, des univers sonores… « La Musique du Vivant ». »- Romina Romay La méditation verte propose une écoute, un dialogue, un être dans le présent. Entrer dans le flux des variations de l’état d’une plante, de sa vitalité, se reconnecter par la musique à ce rythme de vitalité essentielle, s’immerger dans ses harmonies et entrer en contact par l’écoute et le toucher avec notre environnement. Grâce à une interface conçue pour créer des partitions en temps réel, Green Meditation propose d’entendre et de voir l’interaction du public avec les plantes de l’environnement traduites en notes de musique. Celles-ci seront à leur tour incorporées et traitées dans un dialogue entre clarinette, saxophone et électronique. Les fluctuations produites à chaque instant dans le système organique des plantes affectent le son produit par les musiciens, générant un cycle de liens multiples, traduits en paramètres musicaux.
Le concert sera précédé d’un moment d’échange avec les compositrices et d’une interaction avec le dispositif : venez nombreuses et nombreux faire chanter les plantes, d’une caresse des mains ou du bout des doigts de pieds !
20h30 – Serres de Kerionvarc’h – chez Pauline Cabaret & David Roulleau (Rostrenen)
Philippe Ollivier, bandonéon, accordéons, composition ; Yannick Jory, saxophones, composition.
Ce duo très soudé, formé il y a plus de quinze ans, a composé à quatre mains un répertoire d’une grande finesse, enjoué, léger, et dynamique.
L’improvisation s’y mêle avec l’exploration des possibilités sonores offertes par le logiciel de live looping en temps réel, Logelloop, que Philippe Olivier a co-conçu avec le programmateur Christophe Baratay. Pour avoir composé la musique du spectacle Hirisinn de la Cie le P’tit Cirk en 2012 et l’avoir joué pour plus de 250 représentations scéniques, les musiciens ont atteint une cohésion et une complicité rare, qui leur donne une remarquable liberté dans les interprétations et les improvisations. La puissance mélodique de leurs morceaux est soutenue par leur compréhension approfondie des musiques répétitives, du répertoire traditionnel, ou encore des portes ouvertes par la musique électroacoustique.
Gosseyn, un hybride musical dont le nom évoque à lui seul, la bande-son d’une étrange science fiction. D’abord composés au bouzouki par Joachim Mouflin, les morceaux ont chacun leur surprise, développée à plaisir par les autres membres du groupe.
Le clarinettiste Etienne Cabaret et le claviériste Baptiste Grisel ont récemment rejoint le projet, et avec cette nouvelle formation, le jeu tourne sur des couleurs toujours aussi explosives mais maintenant plus expérimentales, plus nuancées aussi. Les intro ou solo font la part belle aux improvisations à base de tourbillons soniques avec effets ou d’envolées instrumentales qui mènent franchement à la transe…
A situer dans la lignée des projets Masada de Monsieur Zorn, cette version en quartet est une pierre multi facettes ; entre l’intention de Secret Chief 3, le goût world-shake-blues-jazz des solistes et les eaux profondes des rythmes orientaux.
Par un grand mélange d’influences, d’envies et de liberté dans les arrangements, les airs ‘musiques du monde’ sont brouillés avec humour et l’harmonisation jazz de l’écriture amène un vrai son d’ensemble. C’est la musique d’une ballade dans les dédales d’un pays inconnu, sans limite, jouant l’histoire du temps et des styles sans se soucier de l’heure qu’il est. Des mondes parallèles coexistent, qu’un accord ou une note font apparaître puis disparaître. On n’est pas loin du pays d’Humpty Dumpty (ou des Merveilles) où ce qui existe est ce qui est dit, et ce qui est joué.
Après Time will defeat, Moger poursuit son chemin unique et décalé avec There must be a passage. Le deuxième opus de Moger va plus loin à travers la co-écriture des textes, qui évoluent en parallèle, en réponse, ou en anticipation d’une création musicale toujours collective. Les voix se mélangent et proposent une direction qui n’est jamais unique. L’idée de la création échappe, la vision n’est pas globale mais soumise au face-à-face sincère du dialogue. Il doit bien y avoir une sortie… Is there light at the end of the tunnel ?…
Philippe Ollivier : musique, photographie, programmation informatique et conception ; Noëlle Deffontaines : danse, dessin et conception ; Guillaume Tahon : régie générale
Une femme s’affranchit de son histoire en la sublimant et par sa force créatrice, elle affirme qu’elle est entière, vivante. Elle affirme sa puissance féminine par son appartenance au cycle de la Nature. Elle a délaissé le papier, elle plonge dans son intimité et la révèle sur sa peau ou danse dans ses dessins, elle fait corps avec ses créations qui l’enveloppent comme une mue, la marque d’une transformation en cours. Le rouge domine et donne force à une projection de lierre. Unique présence verte, cette plante est symbole de force vitale, d’énergie et de persistance du désir. Des images subliminales flashent, comme des réminiscences de blessures anciennes. Divers végétaux apparaissent, l’une d’elles, récurrente, est une fleur morte aux nervures ciselées. Sur sa peau, la femme peint délicatement les veines de cette fleur. Dans le même espace, le musicien est le témoin distant, le coryphée. Au bord d’un monde prend la forme d’un concert visuel performatif. Noëlle Deffontaines, plasticienne et performeuse et Philippe Ollivier, musicien et photographe, créent une pièce constituée de musique vivante électroacoustique, de danse, photographies, vidéos, dessins, peintures et broderies corporelles. Construite de manière cinématographique, cette pièce nous amène dans un atelier d’artistes, Au bord d’un monde où se confrontent en images et sons, le réel et l’imaginaire.
Christophe Rocher, clarinettes ; Vincent Courtois, violoncelle ; Edward Perraud, batterie ; Yan Morvan, photographies
Trois musiciens passionnés de photographie créent un photo-concert sur les images du photographe Yan Morvan, issues notamment de son dernier travail « Champs de Batailles », où il témoigne des lieux de batailles et de guerres passées, récentes ou plus anciennes. Il s’agit là d’un reflet de la matière humaine en plein conflit, de la terre marquée par le passage de la guerre… et ce qui en reste.
La musique est librement créée par un trio exceptionnel de musiciens improvisateurs et compositeurs, un trio majeur pour une musique à la fois spontanée et intemporelle, s’appuyant largement sur leurs propres compositions.
Sur scène, le trio est complété par Loïc Vincent (l’éditeur de Yan Morvan), qui tourne lui-même les pages d’un livre photographique, dont il fait défiler les photos au rythme de ce qu’il perçoit de la musique, mettant en relation une musique avec des photographies, et conviant le public à faire son propre chemin à travers cette oeuvre musicale et visuelle.
Connu d’abord par une longue participation au groupe “Les Pires”, Yannick Jory poursuit son parcours notamment avec le Jacky Molard Quartet, Alain Genty, l’Akoustik Duo avec Philippe Ollivier, La Trabant, formation avec laquelle il travaille pour les spectacles chorégraphiques de Philippe Découflé. Fort de cette expérience, il continue son travail de compositeur pour différentes compagnies de danse ou de théâtre et prend part à l’aventure circassienne Hirisinn du P’tit Cirk.
Dylan James (Moger, Moger Orchestra, L’abrasive, Luge, Thomas James Folks, Planchée, Vince Lahay…) développe à la contrebasse un jeu d’improvisateur et une approche modale, à bourdon, mais ouverte de la musique traditionnelle sans l’enterrer systématiquement dans des cadences harmoniques. Il développe un jeu très personnel de contrebasse préparée qui s’apparente aussi au rôle d’un percussionniste, et prête parfois aussi sa voix en chanté/spoken word.
WiPhi
WiPhi, Communication sans fil, et sans filet, grâce aux ondes : WiPhi deux musiciens improvisateurs, Wilfried Castanet et Philip Hardy vous invitent pour leur deuxième apparition au festival « Aérolithes » à vous connecter à leur univers de recherche sonore. Entre cordes et percussions improbables ils créent un univers envoûtant aux accents répétitifs et parfois même bluesy.
Duo du bas- « Les Géantes »
Cette histoire a des allures de conte, où chaque étape du voyage est une rencontre avec un personnage aussi merveilleux qu’étrange…
Sur notre chemin, nous avons rencontré 7 géantes. Chacune détenant sa lubie, sa particularité, sa beauté et sa réponse à la vie. Chacune nous a offert un monde enchanté où bien souvent le jeu est roi et où l’enfance est reine.
Les géantes sont les héroïnes des chansons qu’Elsa Corre et Hélène Jacquelot ont écrites et composées. Leurs rencontres constituent ainsi le fil rouge du nouveau répertoire de Duo du Bas tel un road-movie extravagant.
CD Les Géantes – sortie officielle le 20 août (Cie À partir de là – Musiques Têtues / L’Autre Distribution)
Le triptyque No(s) Futur(s) ? évoque le futur, celui qu’on aimerait nous imposer, celui qui prolonge nos passés, nos cultures, nos imaginaires. Le monde se globalise, le virtuel transforme les relations humaines, la courbe d’accélération exponentielle de l’évolution nous dépasse : prenons le temps de regarder le futur. À l’origine de cette création, se trouve le duo de recherche musicale composé de Sylvain Thévenard (électronique) et de Christophe Rocher (clarinettes), qui au-delà des esthétiques, livre une musique minimale et explosive née de la folle relation entre machine et instrument acoustique. Ce concert s’inscrit dans une création en triptyque emmené par la voix du rappeur adepte du spoken word Mike Ladd. Il propose d’associer la poésie post-futuriste à une musique inspirée par les machines, les grooves, le spoken word et les clarinettes, aux frontières du jazz, du rap et de l’improvisation.
Engagée très tôt dans la vie de collectifs lillois, Sakina Abdou explore parallèlement à ses études (saxophone, flûte à bec) l’improvisation libre et les musiques expérimentales. Au sein du collectif Muzzix on la retrouve aux côtés de Raymond Boni, Bi-Ki?, ADOCT, Le Cercle avec Camel Zekri. A la croisée d’esthétiques multiples (jazz, musiques contemporaines, traditionnelles, minimalistes, free rock), elle s’exporte régulièrement hors région pour participer à plusieurs projets comme tout récemment le Moger Orchestra. Diplômée des Beaux-Arts, sa pratique artistique l’amène parfois à explorer des formes à la lisière entre concert, performance et installation sonore.
Ingénieur du son et musicien, Sylvain Thévenard est le compagnon de route de Nautilis depuis toujours, impliqué sur tous les concerts en grand ensemble et sur les enregistrements. Il se produit en tant que musicien électronique aux côtés de Christophe Rocher au sein du duo Boreal Bee, du projet Nos Futurs?, de Brain Songs #2 et de l’Ensemble Nautilis. Parallèlement à son travail sur le son, il développe ses goûts pour la musique électronique au sens le plus large possible. Il croise le chemin d’Yves Robert, de Laurent Dehors, de Beñat Achiary, de David Chevallier ou d’Erwan Keravec. Le champs des possibles ouvert par la musique électronique est infini. Fervent amateur de hasard et de sérendipité, il ne se laisse cependant pas submerger par la machine. Il cherche sans cesse de nouveaux langages en collaboration avec les musiciens avec qui il se produit.
Frédéric BBriet : composition et direction ; Régis Bunel : saxophone baryton; Dylan James : contrebasse ; Floriane Le Pottier : violon ; Stéphane Payen : saxophone alto ; Céline Rivoal : accordéon ; Christophe Rocher : clarinettes ; Pauline Willerval : gadulka ou violoncelle
C’est un jeu musical assez semblable à ce qu’est un match de cricket pour celui ou celle qui n’en comprend pas les règles. La seule explication qui pourrait être utile à savoir maintenant (et encore !) c’est que c’est une pièce de musique à instrumentation libre, permettant l’improvisation, et dont la forme s’auto-génère grâce à des règles de composition. Comme pour un match de cricket (excepté si l’on est un.e afficionado.a), même si on ne comprend pas ce qui se déroule sous nos yeux, on reste fasciné par le mouvement, par les ruptures de rythme, par les exclamations des joueurs, par les directions divergentes et convergentes structurant une sorte de pensée géométrique collective, par le rituel. On est aussi surpris par notre propre faculté de rechercher, associer en créant des liens, pour parfois trouver un sens à tout ça. Pour l’heure et pour ce qui nous occupe, ce jeu de société musical nous permet de réunir une belle équipe de musiciennes et musiciens. Des ami.e.s qui vont tenter encore une fois, en variant ici un peu la manière, de traverser le temps, peaufinant l’art de le passer élégamment.
Youenn Lange est chanteur dit traditionnel. Au-delà de sa maîtrise du chant populaire du centre-bretagne, il s’aventure régulièrement sur des chemins de prime abord inattendus. Notons Rod’neo, album solo a capella, le groupe Ludjêr, le duo Tchaïd, ou encore sa rencontre avec le duo Cabaret Rocher pour n’en citer que quelques uns. La tradition c’est la transmission, la transmission c’est l’autre. Voilà peut-être le fil conducteur.
Christelle Séry fait sonner ses cordes dans le monde des musiques créatives. De formation classique, elle continue à ouvrir les frontières entre ses pratiques écrites, orales, acoustiques et électriques et explore les possibilités expressives de ses instruments en solo et en collectif avec l’Ensemble Cairn, l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Nautilis (Octet Cabaret Rocher, Brain Songs #3, European Galactic Orchestra), Miroirs Étendus, Moger Orchestra et des spectacles pluridisciplinaires.
Après avoir tourné trois fois autour du monde, puis trois fois sur eux-mêmes, ils se retrouvent dans le même cercle vivant du trio, pour partager leurs musiques et inviter les poètes. Un trio circum-stantiel … excellent complément élémentaire pour soigner notre déprime post-covid.
Le Bal Floc’h
20h30 – en extérieur
Jean Le Floc’h : accordéon, voix, sifflet ; Hélène Jacquelot : chanteuse qui baronne ; Yves-Marie Berthou : batterie de percussions ; Erwan Lhermenier : clarinettes, feuille de lierre, scat ; Ronan Le Fur : maître de bal, comédien
LE BAL FLOC’H est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps… C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. Il est voyageur et tout terrain.
Les Établissements Floc’h vous propose un bal avec le comédien Ronan Le Fur. La famille Le Floc’h au complet est affûtée et relookée pour vous servir un suprême de Bal sur une piste de danse « lino » surfacée à souhait !
Tout est dans le titre ! Après Penvenan en 2020, les 4 co-organisateurs, Ensemble Nautilis, Ensemble Sillages, Logelloù et les Musiques Têtues, récidivent : au menu ? des concerts, des rencontres, des ateliers ouverts à tous, un spectacle jeune public (dès 3 mois), des impromptus, une balade musicale très matinale… Ça se passe à Rostrenen, au Square de la Fontaine, au Ciné-Breizh, à la salle des fêtes, à la Ferme de Kerionvarc’h, à la chapelle de Lokmaria. Mais aussi à la Grande Boutique (Langonnet) et au village de St Antoine (Lanrivain).
Programmation détaillée sur cette toute nouvelle page Aérolithes !
L’équipe des Musiques Têtues prépare activement les Mardis Têtus 2021 dont le coup d’envoi sera donné le 6 juillet. Chaque année, en juillet et août, les Musiques Têtues installent leur caravane-scène le jour du marché dans le Square de la Fontaine à Rostrenen et proposent un solo ou duo musical en plein air dans le théâtre de verdure.
La programmation détaillée sera annoncée courant mai…
une émission inédite diffusée en direct de Saint-Nicodème !
Un abadenn flamm-flimmin skignet war eeun deus Sant Nigouden
La Compagnie des Musiques Têtues et Radio Kreiz Breizh s’associent pour vous proposer ce mardi 22 décembre une soirée musicale placée sous le signe des musiques bretonnes, de création et de l’improvisation !
D’ar meurzh 22 o tont, skipailh Musiques Têtues ha Radio Kreiz Breizh a ginnigo sames dac’h un nozvezh gant sonerez ar vro, sonerez nevez-savet ha sonerez w’ar prim !
Au programme dans les studios : fest-noz électrique avec le quartet Arn’, l’actualité du label Musiques Têtues avec un focus sur les trois derniers disques sortis à l’automne : interviews en breton et en français et des rencontres musicales inédites du duo de clarinettes Cabaret Rocher, du chanteur de gwerz Youenn Lange, du flûtiste Antoine Péran. Il y aura aussi quelques invité.e.s surprise pour l’occasion : les chanteuses Rozenn Talec et Faustine Audebert, des bénévoles de l’association.
Evit roll an nozvezh ‘b ‘ar studio : fest-noz tredan gant strollad Arn’, ur sell w’ar pladennoù nevez al Label deuet maez abaoe an hanv : atersadennou, sonerez, kanaouennou gant an daouad treujenn gaol Cabaret Rocher, gwerzioù gant Youenn Lange, Antoine Peran gant e fleut. Bez ‘vo ivez tud pedet espres-kaer : kanerezed Rozenn Talec ha Faustine Audebert, tud a youl-vad deus ar gevredigezh…
Côté Radio Kreiz Breizh, c’est Morgan Large et Gwendal Le Coz qui assureront les interviews en français, ha kaset da benn e brezhoneg gant Alan Cloarec ha Yann-Ber Guyader.
Les aubes nébuleuses premier album solo d’Antoine Péran compositions buissonnières pour flûte
Dans ce premier album, le flûtiste Antoine Péran nous promène par les chemins et nous convie aux rêves éveillés. Introspection légère et poétique, l’écriture est épurée, explorant avec bonheur l’impalpable du monde. On cherche ici à ressentir. Respirer.
Rod ne’o premier album solo de Youenn Lange nouvelle gwerz – chant a capella breton
Dans ce premier opus en solo, Youenn Lange, l’un des chanteurs bretons les plus audacieux du moment, accorde une belle place aux gwerzioù, complaintes traditionnelles bretonnes, forme de chant à nu et pourtant complexe, bien trop souvent mise à la marge.
la marche des lucioles Etienne Cabaret & Christophe Rocher jazz libre et contemporain
Clarinettistes majeurs en Bretagne, Étienne Cabaret et Christophe Rocher ont créé ce repertoire métissé, où la musique traditionnelle bretonne fusionne avec un jazz moderne et libre, teinté de textures sonores imaginaires que seule l’improvisation permet de révéler.
ARN’ prochain album à paraître en 2021 fest-noz électrique
Arn’ est le nouveau venu dans la galaxie des groupes bretons défricheurs. Dans ce quartet, le typique couple de biniou- bombarde devient atypique, comme électrocuté par un bel orage, tandis que les danses du terroir sont traversées de décharges électriques et autres coups de tonnerre…
suivez la soirée en live en réglant votre radio sur 99.4, 102.9, 106.5 FM ou rendez-vous sur rkb.bzh
Un événement organisé par : la cie des Musiques Têtues (Rostrenen) et Radio Kreiz Breizh (Saint-Nicodème) et avec un soutien technique de la Grande Boutique (Langonnet)
Da heul war gwagennou RKB (99.4, 102.9, 106.5 FM) pe dre internet (rkb.bzh)
Kaset da benn gant ar c’h/Compagnie des Musiques Têtues (Rostren), Radio Kreiz Breizh (St Nigouden) hag un taol sikour teknikel gant Ar Stal Vras ‘ba Langonnet.
Au label Musiques Têtues, on termine cette drôle d’année 2020 avec une nouvelle sortie de disque ! Après la marche des lucioles du duo des clarinettistes Étienne Cabaret et Christophe Rocher, et Rod ne’o du chanteur de gwerzioùYouenn Lange, voici Les AubesNébuleuses, un disque de flûte traversière en bois, créé par le flûtiste Antoine Péran.
Ces compositions oniriques, nées durant le confinement du printemps, enregistrées grâce à une cagnotte en ligne et un désir de la compagnie des Musiques Têtues d’accompagner le projet d’Antoine, sont parties en pressage cet automne. Un joli disque de 10 compositions buissonnières pour flûte, sortira donc le vendredi 11 décembre, pile à temps pour se glisser sous les sapins ou dans les jardins.
Introspection légère et poétique, Les Aubes Nébuleusesexplore avec bonheur l’impalpable du monde, dans une écriture épurée. On cherche ici à ressentir. Respirer.
Dehors, tout pétille. Et l’on veut s’en mêler. Tutoyer, converser, réinventer.
Dans ce premier album solo, Antoine Péran invite tour à tour (et au gré d’un récit plein de surprises) la contrebasse de Jonathan Caserta, l’accordéon de Tim Le Net, la clarinette basse d’Étienne Cabaret et la guitare électrique d’Antoine Lahay. Les mots, eux, sont servis par Faustine Audebert et Gildas Le Buhé. Des mots peu nombreux, choisis. Des mots qui n’ont pas la prétention de désigner les choses. Ils surgissent simplement dans l’air du matin, pour chantonner le monde.
Les Aubes nébuleuses est un album qui convie aux rêves éveillés.
Le disque Les Aubes Nébuleuses sortira le vendredi 11 décembre (label Musiques Têtues). Il est en pré-commande sur la boutique en ligne des Musiques Têtues pour être livré mi-décembre.
Flûte traversière : Antoine Péran Contrebasse (3, 6, 9) : Jonathan Caserta Accordéon (2, 6) : Tim Le Net Chant (8) : Faustine Audebert Voix (2) : Gildas Le Buhé Clarinette basse (5) : Étienne Cabaret Guitare électrique (9) : Antoine Lahay
Prises de son, mixage et mastering : Joachim Mouflin
Production et label : Musiques Têtues Graphisme : Juliette Lucas
Antoine Péran est un flûtiste qui vient des musiques populaires de Bretagne. Aujourd’hui, il s’attache particulièrement rechercher de nouveaux modes d’expression, construisant petit à petit les bases d’un univers poétique et personnel à la flûte traversière en bois.
Fasciné en découvrant un jour la musique du saxophoniste Steve Lacy, il décide de travailler son instrument différemment. Et cette rencontre imprévue l’amènera sur de nouveaux chemins où l’improvisation, la composition, la poésie et le travail instrumental sont intimement liés.
L’album Les aubes nébuleuses (sorti en 2020 au label Musiques Têtues) est le fruit de ce travail artisanal et patient.
Projets passés et présents : Gloze, Quatuor Poisson-Chat, Cause Kozh, Lyra, Antoine Péran & Tim Le Net, Kreiz Breizh Akademi #6 – Pobl b’ar Machin[e], Bêtep – Le chemin de l’Arc-en-Ciel et Moger Orchestra…
Rod n’eo est le premier opus de Youenn Lange, l’un des chanteurs bretons les plus audacieux du moment, et surtout, l’artiste invité des Musiques Têtues en 2020. Enregistré entièrement a capella et composé de gwerzioù (complaintes traditionnelles bretonnes) glanées dans les dédales des collectages du patrimoine oral et musical du Centre Bretagne, cet album accorde une place entière à cette forme de chant, épurée et pourtant complexe, bien trop souvent mise à la marge.
« Avec la rigueur du linguiste, la folie de l’artiste, la précision de l’artisan, la ferveur du pratiquant, l’audace ingénieuse de l’interprète, la rumination oubliée pour le lâcher-prise du praticien, la belle voix du chanteur musicien. Et voilà maintenant ce disque avec tout ce qu’il contient d’idée, d’envie, de futures heures de travail pour celles et ceux qui viendront attacher leurs chevaux aux tiens, Youenn, planter du lin pour tisser du fil avec le tien. » Éric Menneteau, extrait de la préface de l’album Rod ne’o
Le disque Rod ne’o du chanteur breton Youenn Lange est sorti le vendredi 13 novembre (label Musiques Têtues, distrib. L’Autre Distribution). Il est disponible sur la boutique en ligne des Musiques Têtues.
Chant et interprétation Youenn Lange Enregistrement, mixage et mastering : Joachim Mouflin Label : Musiques Têtues Distribution : L’Autre Distribution Graphisme : Olivine Véla
Mais comment un adolescent venant de banlieue parisienne a t-il pu devenir chanteur de tradition bretonne ?
Peut-être les vinyles dans le foyer familial, peut-être les vacances en Bretagne ? Avant tout par la découverte de cette culture d’ailleurs, portée par ses penseurs, ses musiciens, ses chanteurs et la rencontre avec deux d’entre eux particulièrement, Yann-Fañch Kemener, en 2003, et Eric Menneteau, en 2010. C’est avec eux que Youenn Lange entame son chemin dans la compréhension de cette culture et sa complexité.
Durant dix années d’une pratique minutieuse et passionnée du chant
populaire, il poursuit des expériences auprès d’artistes et de formations
pour le moins éclectiques. Toujours, avec Eric Menneteau, le kan ha diskan
(chant et contrechant) en premier lieu. Mais aussi à travers des chemins
plus transversaux. En 2012 avec Les Brethoniques, rencontre de musique
bretonne et d’éthiojazz, en 2013 il entre dans le collectif Kreizh Breizh
Akademi sous le parrainage d’Hélène Labarrière et la direction artistique
d’Erik Marchand. En 2013 toujours, il rencontre Alexis Bocher avec qui ils
forment le duo Tchaïd, rencontre entre musiques électroniques et chant.
En 2018, le groupe Ludjêr voit le jour et propose une musique électrique et
bruitiste.
En parallèle, jamais très loin, il se produit en fest-noz (bal populaire) au
sein de différentes formations, se voit invité pour de nombreux projets et
anime des formations sur le chant et la matière bretonne. Il chante aussi
au sein des groupes Dour/Le Pottier Quintet, Nodet, Larêt-hi et Kiñkoñs ;
mais aussi dans des formules de concert avec Sylvain GirO & le chant de la
griffe, ou encore Katell Kollet. Aujourd’hui, avec Rod ne’o, Youenn partage
son attachement aux musiques populaires, au parler et chanter du Centre-
Bretagne. Il interprète en solo a capella des complaintes traditionnelles,
de danses, de joies, de peines, d’événements formels ou de moments
contemplatifs. Son spectacle Rod ne’o se veut moins un hommage ou un
objet patrimonial qu’une pulsion de vie pour cette culture et ses gens.
Cut The Alligator a changé de peau et vous présente Firebird, tourné à WM Studio à Bringolo. Une première chanson qui parle de doutes, d’espoir et de renaissance. C’est la 3ème mutation du groupe, c’est tout frais. CTA est mort, vive CTA.
Réalisation Vidéo : RAWR.prod / Younn Durand Son : Lasbleiz Wilfried / WM Studio
La nouvelle équipe de Cut the Alligator, c’est : Louise Robard // Chant Émilien Feuille // Trompette Benoit Carnet // Saxophone ténor Régis Bunel // Saxophone baryton Édouard Leys // Claviers Benjamin Proust // Guitare Marc Ramon // Basse Ronan Despres // Batterie
Production : Musiques Têtues & 709 Prod
Un immense merci à Wilfried et Mélinda pour leur superbe studio et leur incroyable accueil, on s’est senti comme à la maison. Un grand merci à Younn Durand pour sa bienveillance et ses images élégantes et un big up à Fred Dong pour sa présence et son énergie !