Les Aubes Nébuleuses – Antoine Péran – Sortie de l’album le 11/12/20

Au label Musiques Têtues, on termine cette drôle d’année 2020 avec une nouvelle sortie de disque ! Après la marche des lucioles du duo des clarinettistes Étienne Cabaret et Christophe Rocher, et Rod ne’o du chanteur de gwerzioù Youenn Lange, voici Les Aubes Nébuleuses, un disque de flûte traversière en bois, créé par le flûtiste Antoine Péran

Ces compositions oniriques, nées durant le confinement du printemps, enregistrées grâce à une cagnotte en ligne et un désir de la compagnie des Musiques Têtues d’accompagner le projet d’Antoine, sont parties en pressage cet automne. Un joli disque de 10 compositions buissonnières pour flûte, sortira donc le vendredi 11 décembre, pile à temps pour se glisser sous les sapins ou dans les jardins.

Introspection légère et poétique, Les Aubes Nébuleuses explore avec bonheur l’impalpable du monde, dans une écriture épurée. On cherche ici à ressentir. Respirer.

Dehors, tout pétille.
Et l’on veut s’en mêler.
Tutoyer, converser, réinventer.

Dans ce premier album solo, Antoine Péran invite tour à tour (et au gré d’un récit plein de surprises) la contrebasse de Jonathan Caserta, l’accordéon de Tim Le Net, la clarinette basse d’Étienne Cabaret et la guitare électrique d’Antoine Lahay. Les mots, eux, sont servis par Faustine Audebert et Gildas Le Buhé. Des mots peu nombreux, choisis. Des mots qui n’ont pas la prétention de désigner les choses. Ils surgissent simplement dans l’air du matin, pour chantonner le monde.

Les Aubes nébuleuses est un album qui convie aux rêves éveillés.

Le disque Les Aubes Nébuleuses sortira le vendredi 11 décembre (label Musiques Têtues). Il est en pré-commande sur la boutique en ligne des Musiques Têtues pour être livré mi-décembre.

Flûte traversière : Antoine Péran
Contrebasse (3, 6, 9) : Jonathan Caserta
Accordéon (2, 6) : Tim Le Net
Chant (8) : Faustine Audebert
Voix (2) : Gildas Le Buhé
Clarinette basse (5) : Étienne Cabaret
Guitare électrique (9) : Antoine Lahay

Prises de son, mixage et mastering : Joachim Mouflin

Production et label : Musiques Têtues
Graphisme : Juliette Lucas

Antoine Péran est un flûtiste qui vient des musiques populaires de Bretagne. Aujourd’hui, il s’attache particulièrement rechercher de nouveaux modes d’expression, construisant petit à petit les bases d’un univers poétique et personnel à la flûte traversière en bois.

Fasciné en découvrant un jour la musique du saxophoniste Steve Lacy, il décide de travailler son instrument différemment. Et cette rencontre imprévue l’amènera sur de nouveaux chemins où l’improvisation, la composition, la poésie et le travail instrumental sont intimement liés.

L’album Les aubes nébuleuses (sorti en 2020 au label Musiques Têtues) est le fruit de ce travail artisanal et patient.

Projets passés et présents : Gloze, Quatuor Poisson-Chat, Cause Kozh, Lyra, Antoine Péran & Tim Le Net, Kreiz Breizh Akademi #6 – Pobl b’ar Machin[e], Bêtep – Le chemin de l’Arc-en-Ciel et Moger Orchestra

Rod ne’o : Youenn Lange – Sortie de l’album le 13/11/20

Rod n’eo est le premier opus de ​Youenn Lange​, l’un des chanteurs bretons les plus audacieux du moment, et surtout, l’artiste invité des Musiques Têtues en 2020. Enregistré entièrement a capella et composé de ​gwerzioù (complaintes traditionnelles bretonnes) glanées dans les dédales des collectages du patrimoine oral et musical du Centre Bretagne, cet album accorde une place entière à cette forme de chant, épurée et pourtant complexe, bien trop souvent mise à la marge.

« Avec la rigueur du linguiste, la folie de l’artiste, la précision de l’artisan, la ferveur du pratiquant, l’audace ingénieuse de l’interprète, la rumination oubliée pour le lâcher-prise du praticien, la belle voix du chanteur musicien. Et voilà maintenant ce disque avec tout ce qu’il contient d’idée, d’envie, de futures heures de travail pour celles et ceux qui viendront attacher leurs chevaux aux tiens, Youenn, planter du lin pour tisser du fil avec le tien. » Éric Menneteau, extrait de la préface de l’album Rod ne’o

Le disque Rod ne’o du chanteur breton Youenn Lange est sorti le vendredi 13 novembre (label Musiques Têtues, distrib. L’Autre Distribution). Il est disponible sur la boutique en ligne des Musiques Têtues.

Chant et interprétation Youenn Lange
Enregistrement, mixage et mastering : Joachim Mouflin
Label : Musiques Têtues
Distribution : L’Autre Distribution
Graphisme : Olivine Véla

Mais comment un adolescent venant de banlieue parisienne a t-il pu devenir chanteur de tradition bretonne ?

Peut-être les vinyles dans le foyer familial, peut-être les vacances en Bretagne ? Avant tout par la découverte de cette culture d’ailleurs, portée par ses penseurs, ses musiciens, ses chanteurs et la rencontre avec deux d’entre eux particulièrement, Yann-Fañch Kemener, en 2003, et Eric Menneteau, en 2010. C’est avec eux que Youenn Lange entame son chemin dans la compréhension de cette culture et sa complexité.

Durant dix années d’une pratique minutieuse et passionnée du chant populaire, il poursuit des expériences auprès d’artistes et de formations pour le moins éclectiques. Toujours, avec Eric Menneteau, le kan ha diskan (chant et contrechant) en premier lieu. Mais aussi à travers des chemins plus transversaux. En 2012 avec Les Brethoniques, rencontre de musique bretonne et d’éthiojazz, en 2013 il entre dans le collectif Kreizh Breizh Akademi sous le parrainage d’Hélène Labarrière et la direction artistique d’Erik Marchand. En 2013 toujours, il rencontre Alexis Bocher avec qui ils forment le duo Tchaïd, rencontre entre musiques électroniques et chant. En 2018, le groupe Ludjêr voit le jour et propose une musique électrique et bruitiste.

En parallèle, jamais très loin, il se produit en fest-noz (bal populaire) au sein de différentes formations, se voit invité pour de nombreux projets et anime des formations sur le chant et la matière bretonne. Il chante aussi au sein des groupes Dour/Le Pottier Quintet, Nodet, Larêt-hi et Kiñkoñs ; mais aussi dans des formules de concert avec Sylvain GirO & le chant de la griffe, ou encore Katell Kollet. Aujourd’hui, avec Rod ne’o, Youenn partage son attachement aux musiques populaires, au parler et chanter du Centre- Bretagne. Il interprète en solo a capella des complaintes traditionnelles, de danses, de joies, de peines, d’événements formels ou de moments contemplatifs. Son spectacle Rod ne’o se veut moins un hommage ou un objet patrimonial qu’une pulsion de vie pour cette culture et ses gens.

Cut The Alligator : nouvelle peau, nouveau morceau !

Cut The Alligator a changé de peau et vous présente Firebird, tourné à WM Studio à Bringolo. Une première chanson qui parle de doutes, d’espoir et de renaissance. C’est la 3ème mutation du groupe, c’est tout frais.
CTA est mort, vive CTA.

Réalisation Vidéo : RAWR.prod / Younn Durand
Son : Lasbleiz Wilfried / WM Studio

La nouvelle équipe de Cut the Alligator, c’est :
Louise Robard // Chant
Émilien Feuille // Trompette
Benoit Carnet // Saxophone ténor
Régis Bunel // Saxophone baryton
Édouard Leys // Claviers
Benjamin Proust // Guitare
Marc Ramon // Basse
Ronan Despres // Batterie

Production : Musiques Têtues & 709 Prod

Un immense merci à Wilfried et Mélinda pour leur superbe studio et leur incroyable accueil, on s’est senti comme à la maison. Un grand merci à Younn Durand pour sa bienveillance et ses images élégantes et un big up à Fred Dong pour sa présence et son énergie !

« Kreiz ar c’hoajou », nouveau titre du disque La marche des lucioles, à découvrir à travers la vidéo de Pierre Bussière

« Kreiz ar c’hoajou  » peut se traduire en français par « dans la forêt ». Etienne Cabaret explique ainsi la nature organique de ce titre :

Ce morceau évoque un appel de la forêt.

Une sorte d’invitation des arbres à venir partager un moment à leurs côtés, comme si nous allions nous asseoir au même instant près de nos ancêtres et de nos descendants.

Une invitation à y traîner nos guêtres, écouter, contempler, s’imprégner, sentir, ressentir et pourquoi pas s’en inspirer dans nos vies.

Une invitation au partage et à la bienveillance.

Pour ce morceau, Christophe Rocher et Etienne Cabaret ont invité l’artiste vidéo Pierre Bussière à produire un film, une « étrange promenade en forêt, où les textures des souvenirs se mêlent au chant de la lune « .

Et rendez-vous sur le blog lamarchedeslucioles.blogspot.com CHAQUE VENDREDI à MIDI (jusqu’au 28 novembre), pour découvrir ces rencontres musico-visuelles.

La marche des lucioles – Cabaret Rocher
Etienne Cabaret, Christophe Rocher : clarinettes
Réalisation électroniques sur « Synesthésie » : Sylvain Thévenard
Ce disque est le fruit d’une co-production Musiques Têtues et Ensemble Nautilis.
Enregistrement, mixage et mastering : Sylvain Thévenard
Label : Musiques Têtues
Graphisme : Olivine Véla

Retrouvez le disque La marche des lucioles sur la page label

Synesthésie, deuxième titre du disque La marche des lucioles, à découvrir à travers la vidéo de Oona Spengler

À l’occasion de la sortie de leur disque en duo « La marche des lucioles« , les clarinettistes Christophe Rocher et Etienne Cabaret ont invité des artistes issus d’univers différents à s’inspirer de leur morceaux pour créer une œuvre conjointe. Chaque vendredi à midi, nous vous dévoilons l’une de ces créations.

Aujourd’hui, place à Oona Spengler, vidéaste, qui a littéralement plongé dans le morceau Synesthésie et créé une œuvre vidéo poétique, dans laquelle la musique et les images s’entremêlent et fusionnent lentement, dans une envoûtante en incontrôlable réaction en chaîne….

Et rendez-vous sur le blog lamarchedeslucioles.blogspot.com CHAQUE VENDREDI à MIDI (jusqu’au 28 novembre), pour découvrir ces rencontres musico-visuelles.

La marche des lucioles – Cabaret Rocher
Etienne Cabaret, Christophe Rocher : clarinettes
Réalisation électroniques sur « Synesthésie » : Sylvain Thévenard
Ce disque est le fruit d’une co-production Musiques Têtues et Ensemble Nautilis.
Enregistrement, mixage et mastering : Sylvain Thévenard
Label : Musiques Têtues
Graphisme : Olivine Véla

Retrouvez le disque La marche des lucioles sur la page label

Octet Cabaret Rocher – Sortie de création + Reverse Winchester à la Salle des Fêtes de Rostrenen le 2/10/20

Vendredi 2 Octobre
Salle des fêtes de Rostrenen // 20h30

OCTET CABARET – ROCHER (sortie de création)

Les deux multi-clarinettiste Etienne Cabaret et Christophe Rocher se côtoient depuis de nombreuses années et ont créé un répertoire métissé, traversé par les traditions mais aussi par un jazz moderne et libre. Ils créent en 2018 le duo Cabaret-Rocher et tournent en Chine, en France, en Bretagne en 2019. L’Octet Cabaret-Rocher, extension du répertoire du duo, est une rencontre imaginée par les deux collectifs dont ils sont les fondateurs, Nautilis et les Musiques Têtues, entre jazz contemporain, improvisé, musiques traditionnelles et grooves. Cela donne une musique ouverte, un « folklore imaginaire » reliant toutes les influences de ces musicien.ne.s.

Régis Bunel saxophone – Etienne Cabaret clarinettes – Hélène Labarrière contrebasse Stéphane Payen saxophone – Nicolas Pointard batterie – Céline Rivoal accordéon Christophe Rocher clarinettes – Christelle Séry guitare

REVERSE WINCHESTER

D’un côté, le guitariste et bassiste Mathieu Sourisseau, déjà entendu au sein du Tigre des Platanes ou encore avec Etenesh Wassié. De l’autre, Mike Ladd, poète/rappeur américain, déclameur à la voix éraillée, ayant croisé le fer aussi bien avec Arto Lindsay que Marc Ribot. Emprunts au blues, noise-folk ou saillies de musique improvisée, ça se joue à la guitare acoustique amplifiée et ça libère des paysages sonores, où la seule règle valable semble être celle d’un tableau monochrome s’amusant de ses propres nuances.

Mike Ladd voix – Mathieu Sourisseau guitare acoustique amplifiée

Tarifs / Infos pratiques :

10/8€

Précautions sanitaires :

En raison du Covid-19, la jauge est limitée. Vous êtes invité.e.s à préacheter votre place dès à présent sur le site du Plancher.
Il sera demandé au public de porter un masque à l’intérieur du lieu.

En partenariat avec le Plancher, Scène du Kreiz Breizh et Plages Magnétiques et dans le cadre de la 17ème édition de l’Atlantique Jazz Festival.

La marche des lucioles – Cabaret Rocher – Sortie de l’album le 18/09/20

La marche des lucioles fait écho aux différentes marches engagées qui ont traversé l’histoire. Porteuses d’un message fort, pacifistes, et rassembleuses, elles sont un moyen d’expression qu’il nous reste encore, dans des temps où les voix/voies populaires sont malmenées.

Et puis il y a les lucioles, ces petits coléoptères qui depuis toujours fascinent petits et grands. Qu’elles soient considérées comme disparues par certains, ou survivantes par d’autres ce qui est sûr c’est que leurs petites lumières sont en voie de régression. Nous aimons penser l’avenir rempli de lucioles et de coquelicots.

Étienne Cabaret et Christophe Rocher, deux multi-clarinettistes majeurs en Bretagne qui se côtoient depuis de nombreuses années, ont eu l’idée (et l’envie) de créer, en 2018, un répertoire métissé, fusionnant la musique traditionnelle bretonne avec un jazz moderne et libre, teinté de textures sonores imaginaires que seule l’improvisation permet de révéler. Ils ont ainsi imaginé cette musique libre et hybride, naviguant entre airs dansants et balades mélancoliques, entre sonorités bretonnes, et balkaniques, free, jazz. 

Le disque « la marche des lucioles » du duo Cabaret Rocher sortira le 18 septembre 2020 (label Musiques Têtues, distrib. L’Autre Distribution).

À l’occasion du lancement de l’album « La marche des lucioles« , les auteurs ont souhaité associer d’autres artistes issus de divers horizons (photo, vidéo, écrit…) afin d’établir des ponts artistiques entre chacun des onze morceaux de l’album et d’autres oeuvres qui s’en inspirent – voire qui ont pu inspirer leur composition. 

Ils ont créé le blog « La marche des lucioles » pour présenter au public le fruit de ces hybridations en proposant, chaque semaine, un titre de l’album et une oeuvre conjointe (texte, film, animation, photographie).

Nous vous donnons donc rendez-vous, CHAQUE VENDREDI à MIDI (jusqu’au 28 novembre), pour découvrir ces rencontres musico-visuelles.

Etienne Cabaret, Christophe Rocher : clarinettes

Réalisation électroniques sur « Synesthésie » : Sylvain Thévenard
Ce disque est le fruit d’une co-production Musiques Têtues et Ensemble Nautilis.
Enregistrement, mixage et mastering : Sylvain Thévenard
Label : Musiques Têtues
Graphisme : Olivine Véla

En 2019, le DUO CABARET ROCHER a rencontré un franc succès lors de tournées en France et en Bretagne. Les musiciens ont également eu l’occasion de voyager et de s’offrir à un nouveau public, lors d’une tournée en Chine à l’automne 2019.

En 2020, le duo enregistre son premier CD (« La marche des lucioles »), qui sera lancé en septembre 2020. La sortie de cet album accompagnera une nouvelle tournée nationale et internationale (Chine / Inde / Japon), prévue en 2020/2021.       

Étienne Cabaret, largement connu pour ses faits de « treujeun gaol » (clarinette traditionnelle bretonne), développe à la clarinette basse un son électro-acoustique qui flirte avec le jazz, le rock ou la musique improvisée. Il a créé la Compagnie des Musiques Têtues et joue avec Moger, Arn, Gosseyn, Dièse3, … et fait ainsi circuler sa pratique musicale entre une multitude de genres, aux abords des musiques du monde et des traditions mais toujours avec une approche moderne et décomplexée.           

Christophe Rocher, créateur et directeur de l’Ensemble Nautilis, défend une certaine idée de l’improvisation, libre, décloisonnée, généreuse. Le clarinettiste joue depuis 25 ans avec les plus grands improvisateurs, Bernard Lubat, Hamid Drake, Rob Mazurek, Steve Coleman et crée sa propre musique au sein de l’Ensemble Nautilis. Il est aujourd’hui à la tête d’un programme d’échanges internationaux entre Brest et Montréal, mais aussi d’une série de projets qui mêlent arts et science, démarche évocatrice de cette idée que la musique n’a pas de frontières.   

Aérolithes – 23 au 26 juillet 2020

Avec le Logelloù (Penvénan), l’Ensemble Nautilis (Brest) et l’Ensemble Sillages (Brest), nous avons décidé de créer les Aérolithes, un événement commun cet été au Logelloù et alentour : une infusion de petites et grandes formes musicales et sonores.

Nos quatre structures présentent bien des points communs : nous sommes des musiciens et des compositeurs, des organisateurs d’événements et des producteurs. Nos équipes travaillent toutes sur des projets de territoire, en ville ou à la campagne. Et surtout, dans la sphère des musiques inventées, nous avons la même approche musicale, entre improvisation, musique populaire de tradition orale ou écrite.
Nous ne voulons pas laisser l’écran devenir la seule forme de culture possible. Nous souhaitons retrouver le public, dans la distanciation physique, mais dans l’échange, la poésie et la rencontre pour faire que l’été 2020 reste dans la mémoire collective comme celui de l’explosion d’une culture proche et généreuse !

La Compagnie des Musiques Têtues présentera aux Aérolithes le 23 juillet le quartet ARN’ (fest noz électrique) et l’Octet Cabaret Rocher (grand ensemble de Nautilis et des Musiques Têtues autour du duo Cabaret Rocher).

informations pratiques

Aérolithes
Penvénan et alentour
du 23 au 26 juillet 2020
performances, concerts et rencontres professionnelles
programme complet disponible très prochainement

sur réservation : inscriptions par mail

programmation

Le jeudi 23 juillet (11h/23h) journée dédiée aux professionnels – institutionnels et programmateurs : présentation de nos récentes créations et un temps pour présenter nos structures respectives et intentions communes.. Logelloù en partenariat avec le Carré magique et le Théâtre de l’Arche. Les spectacles suivants seront présentés : Brain songs (Nautilis), Fox Trot (Sillages),  Octet Cabaret Rocher (Musiques Têtues et Ensemble Nautilis), Arn’ (Musiques Têtues), Un Chien Andalou – deux musiques pour un ciné concert (Philippe Ollivier, Sillages).

Le vendredi 24 juillet (matin) : un débat avec les institutionnels et les professionnels et les artistes autour de la question des musiques de création en Bretagne et de l’écologie.

Et les jeudi soir, vendredi, samedi et dimanche : concerts et impromptus, en extérieur, en intérieur, au Logelloù, à Penvénan et plusieurs communes environnantes.

Plus d’informations

Appel des musicien·ne·s et des producteur·trice·s de musique engagé·e·s pour la transition écologique et la sauvegarde du vivant

A l’initiative d’un groupe de musicien·ne·s, des artistes, producteur·trice·s et professionnel·le·s du jazz et des musiques improvisées se sont réunis au printemps 2020 pour interpeller le secteur sur ses pratiques, ses modes de production et encourager un changement audacieux et vertueux afin de rendre nos pratiques professionnelles plus responsables et plus écologiques.

La compagnie des Musiques Têtues a signé ce communiqué.
Retrouvez la liste des signataires et les propositions pratiques ici

Appel des musicien·ne·s et des producteur·trice·s de musique engagé·e·s pour la transition écologique et la sauvegarde du vivant :

Nous, musicien·ne·s et producteur·trice·s de la musique vivante, appelons l’ensemble des acteur·trice·s de la musique ainsi que la puissance publique à prendre des mesures face à un constat sans équivoque : nous entamons la sixième extinction massive de la vie sur Terre – la première extinction délibérée de l’histoire de l’Humanité.

Car si les désastres passés et en cours sont irréparables, nous voulons prendre aujourd’hui un virage audacieux et vertueux afin de protéger notre écosystème terrestre, préserver la richesse et la beauté du vivant.

L’écologie ne doit plus être considérée comme un label de bien-pensance mais une pratique collective et un engagement politique. Nous devons transformer les usages de nos métiers et cesser de considérer la planète comme une ressource inépuisable. Face à ce constat, chacun doit faire sa part.

Cela implique le renoncement à certaines pratiques au profit d’une vision à plus long terme, cela implique d’affronter les dilemmes relevant de la responsabilité écologique qui se posent dans la production du spectacle vivant.

Car aujourd’hui, les artistes et les producteur·trice·s vivent des injonctions contradictoires, avec d’un côté l’exhortation à multiplier les représentations, notamment à l’international (toujours plus loin, toujours plus visible) et de l’autre l’exhortation des climatologues à limiter les émissions de carbone et réduire la production de déchets.

Les artistes, les technicien·ne·s, les producteur·rice·s partagent un réel dilemme : selon les usages aujourd’hui admis dans une culture mondialisée, gravir les marches du succès implique de s’enfoncer plus avant dans une course souvent énergivore – transports, matériel, consommables – qui participe à détruire notre écosystème. Dans ce contexte, réduire sa mobilité pour diminuer son impact écologique induirait ainsi de s’invisibiliser professionnellement.

Pour de jeunes artistes, cette prise de conscience est d’autant plus amère qu’elle fait « renoncer » à un modèle global de carrière qui ne semble plus viable ni responsable – mais qui malgré cela continue d’être promu comme la référence dans l’inconscient collectif.

Les producteur·trice·s, quant à eux/elles, subissent une double pression entre la nécessité de « faire du volume » afin de faire tourner leur structure – multipliant parfois les concerts isolés et événementiel à l’autre bout du monde -, et la pression exercée par les artistes qui voient en eux « l’homme ou la femme providentiel·le » censés les mettre en lumière et développer leur carrière.

Enfin, la mise en réseau n’est pas encore une logique suffisamment partagée par les diffuseurs – lieux et festivals – qui sont amenés à concentrer leurs efforts sur la promotion de leurs événements propres sans toujours s’inscrire dans une démarche de coopération qui permettrait de grouper les concerts. Par ailleurs, certains s’échinent à une course à la communication (teasers, goodies, accessoires des sponsors) et construisent une programmation souvent éloignée de leurs aspirations premières, tant la pression économique est patente.

Nous devons changer de paradigme, écrire de nouveaux récits : le modèle de l’artiste “star” – dont la valeur est calculée au nombre de tournées dans l’année, de spectateur·rice·s, de disques vendus (réels ou dématérialisés) ou encore à la taille et au prestige des salles de concert ainsi qu’à l’opulence de ses productions – est tout simplement incompatible avec une société où la justice écologique doit se substituer à la logique économique.

Il est temps de changer de modèle.

Nous devons revaloriser, symboliquement, l’artiste qui agit localement : tissant des réseaux de partage sur son territoire, faisant germer des foyers de créativité dans toutes les strates de la population et construisant des projets au long cours et des collaborations pérennes avec les lieux et les habitant·e·s d’un même territoire.

Tout comme nous croyons à la relocalisation des industries et des entreprises, nous croyons également à la relocalisation de notre art.

L’objectif n’est pas de se couper du reste du monde ni de la richesse des échanges interculturels mais de les renforcer en les appréhendant sous l’angle de l’immersion : au lieu de promouvoir des concerts uniques et isolés, privilégions les projets de longue durée accompagnés d’actions artistiques et culturelles dans le pays d’accueil.

Nous devons redonner à l’acte de voyager son caractère exceptionnel et précieux en menant des projets dont la valeur viendra aussi de la rareté.

Enfin, nous devons sortir de « l’obsolescence programmée » des créations : chaque année un nouvel album, un nouveau projet, une nouvelle création… qui conduit à une certaine précipitation et une surproduction généralisées, à tous les échelons.

Il n’est pas hasardeux de penser que la Culture pourrait subir plus tôt que prévu les impacts directs du changement climatique : les canicules, pandémies, inondations et autres événements climatiques violents se systématisant, les assurances ne couvriront plus certains événements. Que ferons nous par exemple sans tous ces festivals d’été qui représentent une part colossale de l’activité culturelle et de l’économie du spectacle vivant ?

Le virage ne pourra pas être entrepris par les artistes seuls : nous appelons aujourd’hui  à une convergence des acteur·rice·s de la musique ainsi qu’à la mise en place d’une politique publique pour une écologie de la musique vivante.

ARTISTES, TECHNICIEN·NE·S, LIEUX, SALLES, THÉÂTRES, FESTIVALS, PRODUCTEUR·RICE·S, MANAGEUR·EUSE·S, JOURNALISTES, ATTACHÉ·E·S DE PRESSE, FINANCEURS PUBLICS ET PRIVÉS,
TRAVAILLONS ENSEMBLE À OPÉRER CES CHANGEMENTS MAJEURS

Aussi, nous soumettons des propositions détaillées que nous souhaitons discuter avec tou·te·s les acteur·rice·s du secteur, en particulier les interlocuteurs publics et parapublics (État, collectivités, sociétés civiles, fédérations, etc.) afin que chacun puisse avancer, à sa manière mais résolument, vers des pratiques et des modes de production plus responsables.

Ces prévisions doivent reconfigurer urgemment nos perspectives : n’attendons pas d’être au pied du mur pour imaginer un art vivant qui soit aussi art du vivant.

La programmation des Mardis Têtus est sortie !

Quel plaisir de pouvoir enfin vous présenter la programmation des Mardis Têtus !

En 2020, les Mardis Têtus auront bel et bien lieu ! Pour cette quatrième édition au contexte inédit, le square de Rostrenen sera aménagé pour accueillir le public et les artistes dans les meilleures conditions et permettre une circulation fluide et le respect des mesures sanitaires.

Au programme de cette saison :

LE 7/07 : Single Room de Rafaëlle Rinaudo et Émilie Lesbros
LE 14/07 : Rigoletto de la Cie L’Inopinée de Bertrand Landhauser et Roberta Casa Nova
LE 21/07 : Katerina Fotinaki en Solo, en partenariat avec Le Plancher, Scène du Kreiz Breizh
LE 28/07 : Mike & Dylan James
LE 4/08 : Gaby Kerdoncuff et Jean-Luc Thomas de la Cie Hirundo Rustica
LE 11/08 : Faest de Faustine Audebert et Antonin Volson
LE 18/08 : Naira Andrade en solo

Retrouvez ici la programmation détaillée.

Gratuit
De 11h30 à 12h30
Square de la Fontaine – Rostrenen

Les Mardis Têtus reçoivent le soutien du Conseil Départemental des Côtes d’Armor, de la Communauté de Communes du Kreiz Breizh et de la Commune de Rostrenen.

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