Ken ‘vi gwel’t Michel Aumont…

Michel,

Après tant d’années à jouer, rêver et rigoler avec les Armorigènes te voilà certainement parti en leur compagnie.

J’aime à croire qu’ils te chériront autant que tu les as chéris pendant tout ce temps. 

Tu t’es demandé pourquoi cette musique obsédante ? Ce qui est sûr c’est qu’elle n’aura pas obsédé que toi cette musique têtue que tu as écrite, puis transformée et re-transformée sans relâche, toujours avec imagination et goût du risque.

Je continuerai longtemps à guetter les apostrophes voler en rond lors des rendez-vous despetits matins calmes mais humides en centre bretagne.

Le chien aboie, la clarinette basse, la treujenn gaol et toi tu as fait volte face, volte valse. Fais bonne route, avec ton bazh du.

Tu vas nous manquer Michel.

Ken ‘vi gwel’t

Etienne Cabaret